Sous le thème : « Se souvenir et transmettre. »

 

Paris, le 8 avril 2019

 

À l’occasion de la 25e commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda, l’ONG Ibuka France, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah, la Fondation pour la mémoire de la Shoah, la Mairie de Paris, l’École des hautes études en sciences sociales, l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), SOS Racisme, l’Institut des hautes études sur la justice, Médecins du Monde et des associations qui œuvrent dans le domaine de la mémoire, a convié, du 22 mars au 24 mai dernier, les personnes intéressées à l’ensemble de ses manifestations, en Ile-de-France et en régions : expositions, conférences, rencontres, cérémonies… Une opportunité unique de se pencher sur le dernier génocide du XXe siècle, d’en comprendre les origines, les conséquences, et surtout d’affirmer son soutien à ceux qui en furent les victimes et à leurs familles.

 

Comme chaque année, le Centre Simon Wiesenthal est présent pour ces cérémonies, mais aussi dans les programmes pédagogiques et militants autour des leçons du dernier génocide du XXe siècle.

 

Dimanche 7 avril s’est tenue à Paris la cérémonie officielle de commémoration, une journée chargée en émotions et caractérisée par des moments forts : rassemblement au jardin du Luxembourg (Paris 6 e), marche silencieuse vers le parc de Choisy (Paris 13 e), cérémonie de commémoration au parc de Choisy (Paris 13 e), dépôt d’une gerbe à la stèle du cimetière Père-Lachaise (Paris 20 e), recueillement au siège de Médecins du Monde (Paris 18 e).

 

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Photo prise au cours de la journée de commémoration du 7 avril. De gauche à droite : Gabrielle Rochmann, Fondation
pour la mémoire de la Shoah ; Marcel Kabanda, Ibuka France ; A
line Le Bail-Kremer et Dominique Sopo, SOS Racisme ;
Caroline Madsac, Collectif Urgence Darfour ;  Richard Odier, Centre Simon Wiesenthal ; Frédéric Jacquet, Médecins du monde.

 

Rappel des faits : en 1994 au Rwanda, la communauté tutsi fut vouée à l’extermination par des tueurs extrémistes hutu qui mobilisèrent les moyens de l’État et une large frange de la population civile. La communauté internationale assista, passive, au massacre de plus d’un million d’innocents. Pendant trois mois, d’avril à juillet 1994, du fœtus au vieillard, aucun Tutsi ne fut épargné dans cette traque, pas plus que les Hutu ayant choisi de ne pas adhérer à la logique meurtrière. Les trois quarts des Tutsi périrent dans ce qui deviendra le dernier génocide du XXe siècle.

 

Ibuka, « souviens-toi » en kinyarwanda, la langue nationale du Rwanda, est une ONG présente dans plusieurs pays. Elle œuvre pour la mémoire du génocide des Tutsi au Rwanda, la justice envers les responsables de crimes génocidaires et le soutien aux rescapés des massacres perpétrés en 1994. Elle a fait sienne la devise d’Elie Wiesel : « Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli. »

 

Voir le programme complet des commémorations sur :

https://www.ibuka-france.org/wp-content/uploads/2019/03/Programme-VD-25e-Commemoration_2019.pdf